
Pourquoi les cafards reviennent toujours malgré les traitements ?
Résumé synthétique – Pourquoi les cafards reviennent toujours malgré les traitements
- Problème principal : les cafards reviennent souvent après traitement à cause d'interventions incomplètes ou mal ciblées.
- Causes fréquentes : traitement partiel, mauvais produits, absence de suivi, hygiène insuffisante après désinsectisation.
- Cycle de survie : résistance aux insecticides, œufs protégés (oothèques), reproduction rapide et cachettes multiples.
- Traitements efficaces : gels appâts professionnels (effet domino), nébulisation et pulvérisation localisée combinées à un suivi post-traitement.
- Espèces principales : blatte germanique (intérieure) et blatte orientale (zones humides) → traitements différents nécessaires.
- Prévention : nettoyage quotidien, élimination des sources d'eau, colmatage des fissures, pièges de surveillance.
- Conseil clé : faire appel à un technicien Certibiocide comme Nuisi'Guard pour un protocole complet et durable.
Les cafards sont parmi les nuisibles les plus redoutés dans nos habitations. Résistants, discrets, et particulièrement prolifiques, ils peuvent revenir même après des traitements apparemment efficaces. Pourquoi une telle résilience ? Et surtout, comment s'en débarrasser durablement ? Décryptage.
Une biologie redoutablement adaptée
Les blattes (terme scientifique des cafards) sont des survivantes. Présentes sur Terre depuis plus de 300 millions d'années, elles ont développé des mécanismes de survie exceptionnels :
- Elles peuvent survivre plusieurs semaines sans nourriture.
- Certaines espèces vivent sans eau durant 10 jours.
- Elles résistent à de nombreux insecticides grâce à leur métabolisme évolutif.
- Elles pondent des oothèques contenant plusieurs dizaines d'œufs, souvent dissimulées dans des zones inaccessibles.
Ces caractéristiques rendent les cafards extrêmement difficiles à éradiquer si l'on ne comprend pas leur cycle de vie et leurs refuges.
Les erreurs fréquentes qui favorisent leur retour
1. Traitement partiel ou mal ciblé
Beaucoup de traitements « maison » ou même professionnels se concentrent uniquement sur les zones visibles : plinthes, cuisines, lavabos. Or, les cafards logent souvent :
- Derrière les appareils électroménagers,
- Dans les gaines techniques,
- Sous les planchers flottants,
- Dans les interstices de mobilier.
Un traitement incomplet laisse de nombreux individus en vie, qui reconstituent rapidement la colonie.
2. Mauvais choix de produits
Les produits du commerce grand public ont une efficacité limitée et non persistante. Certains même sont mal utilisés : aérosols diffusés dans l'air (peu utiles), gels trop visibles et non appétents, ou encore insecticides pulvérisés directement sur les cafards, ce qui ne traite pas la source.
3. Absence de suivi
Une seule intervention ne suffit pas. Les œufs (oothèques) sont souvent épargnés par les produits chimiques. Il faut donc un traitement en deux à trois phases, espacées de 2 à 3 semaines, pour éliminer les générations successives.
4. Hygiène insuffisante après traitement
Même après un traitement réussi, si les conditions restent favorables (eau stagnante, miettes de nourriture, sacs poubelle ouverts), les cafards peuvent revenir ou être attirés depuis un appartement voisin.
L'importance du diagnostic préalable
Un professionnel compétent commence toujours par un diagnostic précis :
- Identification de l'espèce (blatte germanique, orientale, américaine…),
- Localisation des points chauds et des cachettes,
- Degré d'infestation.
Chaque espèce a ses préférences : la blatte germanique est quasi exclusivement intérieure, tandis que la blatte orientale se trouve souvent dans les caves ou conduits d'immeubles. Une erreur de diagnostic mène à un traitement inadapté.
Cafards germaniques vs orientaux : un traitement qui diffère

Toutes les espèces de cafards ne se traitent pas de la même manière.
Le cafard germanique, plus petit (1 à 1,5 cm), affectionne les endroits chauds et confinés comme l'arrière des appareils électroménagers ou les fissures près des points d'eau. Il est très mobile, se reproduit vite, et est souvent attiré par les graisses et résidus alimentaires.
Le cafard oriental, plus grand et plus lent, préfère les lieux sombres, humides et frais comme les caves, vide-sanitaires ou siphons. Son traitement nécessite souvent des pulvérisations ciblées et parfois des poudres, alors que le germanique répond mieux aux gels appâts. Une bonne identification de l'espèce est donc essentielle pour choisir la méthode d'éradication la plus efficace.
Les traitements vraiment efficaces
1. Les gels appât professionnels
Ces gels sont formulés à base d'insecticides à action retardée (souvent du fipronil ou de l'indoxacarbe), permettant l'effet domino : le cafard ingère le gel, retourne dans sa cachette, et contamine les autres par contact ou ingestion de ses excréments et cadavres. Ce mode de transmission est particulièrement efficace dans les colonies installées. Les gouttes doivent être déposées en très petites quantités (environ 0,03 g) à des endroits stratégiques : fissures, angles, plinthes, interstices d'appareils électroménagers. Un mauvais dosage ou un emplacement inadapté réduit drastiquement l'efficacité du traitement.

2. La nébulisation (fogging)
Cette technique projette un insecticide sous forme de microgouttelettes en suspension dans l'air, qui pénètrent les zones difficilement accessibles : derrière les meubles de cuisine, au-dessus des placards, dans les gaines techniques. Elle est surtout utile pour les infestations avancées. Cependant, elle tue uniquement les individus exposés et ne détruit pas les œufs. De plus, sans appâts complémentaires, elle ne permet pas d'éliminer l'ensemble de la colonie. Elle doit donc toujours s'intégrer dans une stratégie globale.

3. La pulvérisation localisée
Elle s'effectue au moyen d'un pulvérisateur à pression, avec un insecticide de contact appliqué sur les trajets habituels des cafards : plinthes, canalisations, bas de meubles, arrière d'électroménagers. Ce traitement vise à tuer rapidement les individus actifs. Il doit être appliqué avec précision pour ne pas repousser les nuisibles vers d'autres pièces. Il est recommandé d'utiliser des produits résiduels à faible toxicité pour les occupants, mais à forte persistance.

4. Le monitoring post-traitement
Une fois le traitement effectué, des pièges à phéromones ou à glu sont installés pour surveiller la présence résiduelle de cafards. Cela permet d'évaluer l'efficacité des actions mises en place, d'identifier les zones encore actives et d'intervenir de manière préventive avant qu'une nouvelle infestation ne s'installe. Ce suivi peut durer plusieurs semaines, et inclut des contrôles réguliers et parfois un retraitement localisé si nécessaire.

Pourquoi les cafards reviennent-ils dans certains logements et pas d'autres ?
- Immeubles mal isolés ou infestés : les cafards passent par les gaines techniques, faux plafonds, conduits. Même si vous traitez votre logement, des voisins mal protégés peuvent abriter des colonies. Les cafards passent par les gaines techniques, les faux plafonds, les conduits d'aération.
- Logements encombrés ou très chauds : Les zones encombrées offrent plus de cachettes. De plus, les cafards adorent la chaleur : au-delà de 22°C, leur cycle reproductif s'accélère.
- Entretien irrégulier : une cuisine mal nettoyée et des déchets mal gérés favorisent leur retour.
Astuces préventives pour éviter leur retour
- Nettoyez quotidiennement les zones de préparation alimentaire.
- Ne laissez aucune vaisselle sale la nuit.
- Videz les poubelles tous les jours.
- Réparez les fuites d'eau.
- Colmatez les fissures et les entrées.
- Installez des grilles d'aération grillagées.
- Utilisez des pièges de surveillance.
Les erreurs fréquentes après traitement
Beaucoup de particuliers commettent des erreurs involontaires après un traitement :
- Utiliser en parallèle des produits chimiques de supermarché, qui perturbent l'effet du traitement pro.
- Nettoyer excessivement juste après, supprimant les résidus actifs d'insecticides.
- Ne pas respecter les consignes du technicien (déplacements de meubles, accès non bouchés).
Le rôle crucial de la prévention
Un environnement propre et bien entretenu joue un rôle déterminant dans la prévention des infestations. Il ne suffit pas de traiter : il faut aussi modifier les conditions qui favorisent leur apparition. Cela passe par des gestes simples mais rigoureux :
- Ne jamais laisser de vaisselle sale le soir,
- Vider régulièrement les poubelles,
- Calfeutrer les fissures et plinthes,
- Limiter l'humidité (particulièrement sous les éviers et dans les caves).
En résumé, prévention et traitement contre les cafards vont toujours de pair.
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Rédigé par l'équipe Nuisi'Guard – Experts certifiés Certibiocide.
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